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La Plume d'Ivoire

Jeune libraire partageant ses avis de lecture.

La Fille maudite du capitaine pirate - Jeremy Bastian

La Fille maudite du capitaine pirate

de Jeremy Bastian

Editions de la Cerise (2013)

128 pages

Quatrième de couverture :

 


Port Elisabeth, Jamaïque, 1728. La Fille Maudite du Capitaine Pirate part à la recherche de son père disparu, l’un des redoutés flibustiers des mythiques mers d’Omerta. Cette héroïne intrépide nous entraîne rapidement dans des aventures marines et même sous marines, à la rencontre de pirates tordus et teigneux, de créatures mythiques et autres fantasmagories se déployant comme des poupées russes.


Sorte d’Alice au pays des pirates, ce récit rempli d’humour est servi par un dessin incroyablement détaillé que l’on croirait tout droit sorti d’une gravure fin XIXe.

 

* * *

 

 

    La Fille maudite du capitaine pirate est une BD dont j’ai beaucoup entendu parler et que l’on m’a également beaucoup conseillée. Attirée par le graphisme et l’ambiance qui s’en dégageait au premier abord, je suis partie à la découverte de l’ouvrage de Jeremy Bastian. 

 

    Commençons par le plus flagrant : le dessin. Avec des traits fins, des planches recherchées et de nombreux détails, l’illustrateur nous entraine dans un univers élégant qui révèle de nombreuses surprises au fil des pages. En effet, le foisonnement de détails est tel qu’on a les yeux partout. La finesse du dessin apporte une véritable grâce et une légèreté à l’ambiance. Ce sont d’abord les effets de caricatures et les physionomies particulières qui nous font comprendre que nous entrons dans un univers original.

    La seule chose que je pourrai reprocher au dessin, d’un point de vue totalement subjectif, est le manque de contraste. C’est vraiment quelque chose qui m’a perturbée, rien ne ressort clairement des planches, rien n’est véritablement mis en avant et l’œil se perd dans la multitude de détails qui l’assaillent de toutes part. Cela donne une impression généralisée de capharnaüm. C’est peut-être voulu, en rapport avec l’univers présenté mais, ça a fini par me donner la migraine d’essayer de trouver tout ce qui pouvait se cacher dans chaque case mais, surtout, de devoir analyser chaque dessin pour bien voir la scène principale puisque, souvent, ce qui est important ne saute pas forcément aux yeux. Je me retrouvais à devoir forcer ma vision à décrypter le dessin pour pouvoir en comprendre tous les éléments. 

 

    On fait la connaissance d’une petite fille qui prétend être la fille maudite du capitaine pirate, ce qui attise les moqueries des autres enfants. L’histoire commence dans un univers plutôt cohérent et assez réaliste jusqu’à ce que la demoiselle rencontre un perroquet et se retrouve propulsée dans un univers fantasmagorique. 

    Commence alors la quête identitaire de notre héroïne qui part à la recherche de son père, le capitaine pirate. Sauf que sept personnages peuvent correspondre à cette description ! La demoiselle n’est pas au bout de ses peines ! Elle part donc à la rencontre de chacun d’eux pour découvrir lequel est son géniteur. Elle s’introduit discrètement dans un premier navire afin de trouver des indices mais, ce serait trop facile sans obstacles. 

    Elle nous entraine donc dans son aventure rocambolesque durant laquelle nous rencontrons divers personnages chimériques, des personnalités très variées et des physiques vraiment atypiques. Elle se trouve des compagnons de voyage qui nous montrent clairement dans quel genre d’univers nous nous trouvons : un lieu où la normalité tel que nous la concevons n’existe pas. Leur rationalité est inhérente à leur univers. Tous les animaux parlent, certains poissons ont des jambes et les compagnons de l’héroïne portent même des armures humaines, tout le monde a l’air de pouvoir respirer sous l’eau sans problème et les situations improbables ont possibilité à pouvoir se réaliser. 

 

    Jeremy Bastian a réussi à créer univers original et complètement barré, dans la veine d’Alice au pays des merveilles qui donne envie au lecteur d’en découvrir plus à chaque page. Son trait fin et élégant donne vie à des personnages intéressants, attachants et atypiques par l’intermédiaire duquel nous suivons la quête identitaire de l’héroïne. Malgré le manque de contraste et les interludes entre chaque chapitres qui sont difficilement compréhensibles, La Fille maudite du capitaine pirate est une BD qui vaut le détour pour ses superbes graphismes recherchés et une intrigue qui débute mais n’en est pas moins intéressante, sans parler de l’univers onirique dans lequel l’auteur nous plonge.

 

 

 

Cette BD entre en compte pour le challenge
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