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Blanche Neige
Frères Grimm
Illustré par Anne Cresci
Magnard Jeunesse
(Contes & Classiques - 2013)
42 pages
* * *
C’est la première fois que je chronique un album jeunesse et c’est grâce à la Masse Critique de Babelio ! Il y en aura d’autres après celle-ci car je n’arrête pas de craquer pour ce genre d’ouvrages en ce moment alors j’en ai quelques uns à vous présenter !
J’ai pu redécouvrir l’histoire de Blanche-Neige à travers cet album. Je ne sais même pas à quand remonte la dernière fois que je me suis penchée sur ce conte (ou qu’on me l’a lu, pour dire à quel point ça remonte !). Hormis le dessin animé tiré de cette histoire je n’en avais que les grandes lignes en tête. J’y ai vu plein de détails dont je me souvenais pas du tout.
Je trouve ça vraiment agréable de retrouver les contes de son enfance, surtout agrémentés de jolis dessins. J’ai préféré certaines planches à d’autres. J’ai trouvé dommage le manque d’expressions des personnages mais j’ai apprécié le côté enfantin du dessin. Je suis fan de l’avant dernière page qui représente la « mort » de Blanche-Neige, le dessin est sublime ! C’est celui qui m’a le plus plu. Le reste de l’album est vraiment agréable à regarder, les dessins sont frais et même si je ne suis pas entièrement fan du type de dessins ici, je trouve tout de même cet album très attractif. Comme je le disais plus haut, c’est le côté enfantin qui m’a le plus charmé. J’aime également beaucoup la façon dont est représentée la belle-mère de Blanche Neige. Un maquillage façon Black Swan, des plumes de paon toujours dans le coin et des vêtements parfois dignes de la Reine Amidala ! (Inspiration Nathalie Portman ?).
Je pense que cela plaira aux plus jeunes surtout que c’est très coloré dans de jolis tons pastels qui attireront facilement leur attention.
J’avoue tout de même que le côté sombre du conte de Blanche Neige m’a manqué ici, il est un peu trop lumineux pour l’histoire et c’est un peu dommage (même si pas tant que ça au final) mais, je sais que certains parents pourraient le préférer justement pour cela.
Pour la petite anecdote, j’ai été « surprise » (même si le terme n’est pas vraiment adapté) de découvrir une histoire si misogyne. Une jeune femme qui ne sait rien faire sans l’aide des hommes (puisqu’elle se fait avoir par la sorcière TROIS fois de suite alors que les nains l’avaient mis en garde…) et qui doit rester cloîtrée à la maison à faire le ménage et la popote…
Elle est tellement cruche qu’elle arrive à se faire presque tuer trois fois d’affilée et est sauvée… par des hommes ! A chaque fois ! On la remet en garde mais elle retombe dans le panneau ! A chaque fois ! Jusqu’à ce que le prince la sauve et veille sur elle jusqu’à la fin de sa vie.
C’est bête une femme, hein ? Sans un homme dans les parages c’est vraiment perdu ces petites choses fragiles… En tout cas c’est vraiment l’image qui ressort à la relecture de ce conte !
Fin de la parenthèse « ressenti de lecture » puisqu’on se penche surtout sur le dessin qui l’agrémente ici. Le conte est assez connu pour que je ne m’éternise pas des heures dessus.
En somme c’est une relecture qui m’a assez plu pour l’impression de retomber en enfance et dont j’ai trouvé les dessin plutôt charmants. Comme dit plus haut, j’ai apprécié le côté enfantin et coloré même si je regrette un peu le côté sombre qui caractérise le conte originel ainsi que le manque d’expressions des visages. Néanmoins, je pense que les enfants passeront outre ce genre de petits détails et pourront justement apprécier cette luminosité qui émane de cet ouvrage !
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