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Jeune libraire partageant ses avis de lecture.

Publié par Ivy le
Publié dans : #Zulma, #Benjamin Wood, #Thriller, #Coup de cœur, #Littérature contemporaine, #Littérature Anglaise
Le Complexe d’Eden Bellwether - Benjamin Wood

Le Complexe d’Eden Bellwether

De Benjamin Wood

Zulma (2014)

512 pages

Quatrième de couverture :

 

Benjamin Wood signe un premier roman magistral sur les frontières entre génie et folie, la manipulation et ses jeux pervers – qui peuvent conduire aux plus extravagantes affabulations, à la démence ou au meurtre.
Cambridge, de nos jours. Au détour d’une allée de l’imposant campus, Oscar est irrésistiblement attiré par la puissance de l’orgue et des chants provenant d’une chapelle. Subjugué malgré lui, Oscar ne peut maîtriser un sentiment d’extase. Premier rouage de l’engrenage. Dans l’assemblée, une jeune femme attire son attention. Iris n’est autre que la sœur de l’organiste virtuose, Eden Bellwether, dont la passion exclusive pour la musique baroque s’accompagne d’étranges conceptions sur son usage hypnotique… 
Bientôt intégré au petit groupe qui gravite autour d’Eden et Iris, mais de plus en plus perturbé par ce qui se trame dans la chapelle des Bellwether, Oscar en appelle à Herbert Crest, spécialiste incontesté des troubles de la personnalité. De manière inexorable, le célèbre professeur et l’étudiant manipulateur vont s’affronter dans une partie d’échecs en forme de duel, où chaque pièce avancée met en jeu l’équilibre mental de l’un et l’espérance de survie de l’autre.
L’auteur du Complexe d’Eden Bellwether manifeste un don de conteur machiavélique qui suspend longtemps en nous tout jugement au bénéfice d’une intrigue à rebonds tenue de main de maître.

 

* * *

 

        Zulma est une maison d’édition qui existe depuis 1991. Leurs romans sont reconnaissables en un clin d’œil grâce à leur charte graphique particulière.

         Le Complexe d’Eden Bellwether est le roman que j’ai choisi pour découvrir cette maison d’édition qui m’intriguait depuis un moment.

          C’est le premier roman de l’auteur, Benjamin Wood, jeune écrivain britannique. Ce premier texte a été salué par la critique et, après lecture, on comprend amplement pourquoi. Ce roman a été une véritable découverte !

 

           Le récit nous est narré par Oscar, jeune aide soignant, qui un jour qu’il passait devant une église, fut inexorablement attiré par la musique joué par l’organiste. C’est comme ça qu’il rencontre par hasard Iris, la sœur du musicien. C’est par cette relation qu’il va entrer dans le cercle des amis d’Eden et Iris et découvrir la personnalité extrêmement complexe et dangereuse d’Eden.

           

            La narration tourne constamment autour de ce jeune homme étrange et difficile à cerner. Eden devient vite une quasi obsession pour le narrateur qui ne va cesser de vouloir démêler le vrai du faux et mettre à jour la vérité le concernant. Quelle qu’elle soit.

 

            L’intrigue traite énormément de musique étant donné que presque tous les protagonistes sont musiciens mais d’autant plus qu’Eden est obsédé par elle. De nombreuses thématiques en découlent, on parle de philosophie, de psychologie et même de médecine. C’est amené avec beaucoup de fluidité et de délicatesse. Le lecteur n’est jamais pris pour un idiot, on ne ne lui explique pas en long, large et en travers des concepts qu’il ne maîtrise pas, au contraire, l’auteur prend le parti de poser des idées pré-établies dans des dialogues, de façon très naturelle avant que ses personnages ne lancent un débat, histoire de lui donner les indications qu’il convient pour qu’il puisse cerner ce qui se trame de façon plus juste.

 

        Eden est un personnage particulier, très imbu de lui-même, ayant grand besoin de l’attention des autres pour se sentir vivant.  Passionné par l’hypnose, il est persuadé qu’il peut soigner les autres grâce à cela en passant par la musique.

            Il semble, en partie à cause de ça et de son comportement particulier, dangereux, voire même nuisible car très manipulateur. C’est ce qui va mener le narrateur à faire des recherches auprès d’un psychiatre sur le cas d’Eden afin de déterminer ce dont il pourrait souffrir. Est-il un génie ? Est-il fou ? La ligne entre les deux devient si floue que même le lecteur ne parvient plus à la saisir. 

 

            Le récit est toujours intéressant et riche sans être lourd. « L’enquête » est présente sans non plus prendre trop de place et laisse le récit suivre son cours. Le roman est construit comme un polar. Il s’ouvre sur une villa où des corps ont été retrouvés sans que l’on sache ce qu’il est advenu. Le roman reprend donc au début, à la rencontre décisive entre le narrateur et les enfants Bellwether. Les évènements défilent donc pour nous montrer comment on en est venus à un dénouement si tragique. L’intrigue se déroule d’elle-même dans une ambiance qui ne ressemble pourtant pas à celle d’un polar, mais ce n’est pas pour autant que l’on décroche ! Au contraire.

            Benjamin Wood réussi à mêler de nombreux éléments à son récit qui le font sortir des « cases », difficile de ne lui attribuer qu’un genre, il fait front sur plusieurs tableaux et réussi son coup de main de maître !

 

           On croise de nombreux personnages qui ont chacun une personnalité propre et complexe, auxquels on s’attache, qu’on déteste… Benjamin Wood a crée des personnages vivants qui font réagir le lecteur.

 

            Le Complexe d’Eden Bellwether est un roman complexe mais aisé à lire, extrêmement plaisant à découvrir. D’une grande richesse, en partie grâce à ses personnages et aux nombreuses thématiques abordées, mais également à la plume très juste de Benjamin Wood, ce récit entraine son lecteur dans de nombreuses réflexions et, une fois commencé, il est très difficile de le lâcher !

           Une intrigue extrêmement bien ficelée menée par une écriture très prenante, l’auteur réussi le pari de rendre son lecteur accro dès les premières lignes sans que son roman ne s’essouffle le moins du monde. C’est un des meilleurs romans de la rentrée littéraire 2014.

 

Coup de coeur pour ce roman !

 

Ma théorie est que l'espoir est une forme de folie. Une folie bénigne, certes, mais une folie tout de même. En tant que superstition irrationnelle, miroirs brisés et compagnie, l'espoir ne se fonde sur aucune espèce de logique, ce n'est qu'un optimisme débridé dont le seul fondement est la foi en des phénomènes qui échappent à notre contrôle.

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“Lectrice et blogueuse atteinte de boulimie livresque aux goûts très éclectiques ! Je lis et chronique des romans de tous horizons ! ”

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