Quatrième de couverture :
Tomber amoureuse est une chose, mais tomber amoureuse de sa productrice, de seize ans votre ainée, est un tout autre problème... surtout lorsque l’on se nomme Sarah Leary, jeune actrice montante du cinéma, déjà adulée et à l’avenir très prometteur. Qui l’aurait cru ? Certainement pas Sarah... Pourtant, quand votre livre de chevet met en avant l’idylle de deux jeunes femmes et que vous ne restez pas insensible au charme de votre productrice Faith Ryan, il y a peut-être matière à se poser des questions et certains indices ne trompent jamais... Mais le monde du show business est un univers impitoyable, principalement quand on veut préserver son intimité et ses secrets…
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Second roman que je lis de Kyrian Malone & Jamie Leigh, je suis un petit peu moins enthousiaste que pour Have Faith mais, Close to the Edge reste une romance agréable à découvrir.
J’ai apprécié les différents parallèles tissés entre les deux « histoires » du roman, celle du roman en lui-même et celle du film qui est entrain d’être tourné ainsi que celui entre le livre et les auteurs en elles-mêmes.
Faith Ryan est une productrice qui a écrit un scénario taillé sur mesure pour Sarah Leary, jeune actrice montante d’Hollywood mais c’est le rôle d’une jeune femme bisexuelle qui tombe sous le charme d’une femme plus âgée qu’elle. Sarah acceptera-t-elle le poste ?
Ouverte d’esprit, la jeune fille accepte et le joue à la perfection même si elle a encore un peu de mal avec les scènes d’intimité. Après quelques jours, Sarah commence à ressentir une certaine attirance pour Faith mais se voile la face et reste dans le déni.
Un premier parallèle se créé ici entre le film et l’histoire de Sarah et Faith, le fait que Faith soit bien plus âgée que Sarah entre en compte surtout au début de leur relation et les questions restent ensuite plutôt en suspens. Néanmoins, le problème de la différence d’âge assez élevée est bel et bien abordé.
Il y a quelques répétitions assez flagrantes qui parsèment le texte comme « Cette question qu’elle n’attendait pas. » ou « Cette réponse qu’elle n’avait pas attendu » dont la construction identique nous les fait repérer à chaque fois. Le style est un peu moins bon que pour Have Faith et j’ai trouvé les émotions moins prenantes.
Faith dit qu’elle veut casser les codes homos avec son film et j’ai apprécié le parallèle fait avec le travail des auteurs du roman car j’ai l’impression que c’est ce qu’elles cherchent à faire. De ce que j’ai lu en tout cas, cela ne penchait pas vers les clichés lesbiens mais vers des histoires qui tendaient plus vers le réalisme des sentiments.
Les héroïnes de leurs romans se prénomment toujours Sarah Leary et Faith Ryan, cela peut perturber mais j’y ai vu comme un autre parallèle entre Close to the Edge et leurs autres romans. Ici Sarah est une actrice, on peut aussi voir les deux héroïnes comme des actrices qui changent de rôle à chaque roman. Dans Have Faith, c’était Faith qui paraissait la plus jeune dans son comportement, ici c’est Sarah qui l’est, elle n’a que 19 ans tandis que Faith en a 35. Je pense d’ailleurs que le second tome portera surement sur ce problème d’âge dans leur couple.
La révélation finale quant à Faith n’était pas spécialement étonnante, même plutôt évidente, je m’en doutais depuis que la personne concernée avait été mentionnée. Ça aurait peut-être pu être un petit peu mieux camouflé mais, c’était tout de même une mini-intrigue secondaire sympathique.
La seconde partie m’a un peu moins plu puisqu’il s’agit plus de leur relation en elle-même, de savoir quand elles pourront se retrouver et se déshabiller mutuellement… J’ai préféré le jeu de séduction du début, l’acceptation de Sarah quant à son homosexualité même si ce n’était fait que très rapidement et l’éveil des sentiments entre les deux demoiselles même s’ils m’ont parut moins prenant que pour Have Faith.
Cela reste tout de même une romance sympathique à lire pour passer un bon moment, un roman très frais, doux qui n’a rien de très extraordinaire mais qui reste agréable grâce à sa simplicité.
Faith ne cessait de la captiver et Sarah mesurait combien elle s’attachait à elle. Elle ne se posait aucune question quant à leur écart d’âge, leurs positions sociales respectives. Elle se laissait aller au gré des émotions, de son attirance indéniable à l’égard de Faith. Celle-ci semblait lui apporter tout ce dont elle avait besoin et bien plus encore.
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